[itineraire] 2 semaines dans les cyclades

Pour ceux qui sont en train de préparer leurs vacances d’été (il y en a, je le sais !), retour sur notre itinéraire de deux semaines dans les Cyclades l’été dernier !

Ah les Cyclades, vingt-quatre îles, une mer magnifique, des eaux translucides, des paysages à couper le souffle, du bleu, du blanc, des paysages arides, d’autres bien verts. Oui d’accord, mais … comment faire son choix quand on y va pour deux semaines ?

Voici notre itinéraire, à trois avec un petit bonhomme de 5 ans. Nous avons choisi de ne pas atterrir à Athènes, pour limiter les longs trajets en ferry, et de visiter trois îles, plutôt familiales, sans pour autant faire l’impasse sur Santorin.

Dès l’aéroport, on peut récupérer sa voiture de location et filer vers le AirBnB, pour nous à Pyrgos, magnifique village au centre de l’île. La place centrale est pleine de chouettes restaurants pour un premier dîner.

Le village de Pyrgos est une petite merveille, avec tout ce qu’on aime dans les cyclades : de petites rues toutes blanches et bleues, aucune voiture bien sûr, des églises aux clochers bleus, des ânes qui transportent tout, du haut du village vers le bas du village et inversement, et réapprovisionnent habitants, hôtels et restaurants. Le matin c’est très très calme, il faut s’y perdre pour apprécier l’ambiance et découvrir les maisons traditionnelles.

Avant de partir, rares étaient ceux qui nous conseillaient les plages de Santorin : « On ne va pas à Santorin pour ses plages ». Alors certes, le sable est moins beau, il y a beaucoup de galets, mais certaines plages comme celle de Vlychada sont immanquables : longue étendue de sable noir, falaises multicolores le long de la plage. On y passera trois après-midi, à nager dans ses eaux chaudes et claires.

Tip : ne pas oublier les magnifiques chaussures pour aller dans l'eau. Vous éviterez ainsi les acrobaties pour rentrer dans l'eau!

Il y a deux villes à ne pas manquer à Santorin dit-on : Fira et Oia. Le conseil à bien suivre est d’y aller tôt le matin pour éviter la foule. Dans les faits, sortir des rues très passantes peut suffire à ne pas se retrouver bloquer derrière les groupes qui visitent cette magnifique ville.

A faire : descendre les quelques centaines de marches qui mènent à l’ancien port, et remonter en téléphérique (pour les enfants), à moins d’avoir le courage de remonter à pied. Certains préfèreront les ânes qui attendent par dizaine en bas des marches. Ils font un peu de peine à voir, mais disons que ça fait partie du folklore.

La ville en elle-même est très belle, on a de magnifiques points de vue sur la mer, tout est très esthétique, très bien tenu, très propre. Les bougainvilliers apportent la dernière touche de couleur qu’il manquait pour faire des photos incroyables.

Même conseil que pour Fira : y aller vraiment vraiment tôt, ou éviter les 2-3 rues passantes et étroites dans lesquelles on se trouve très vite coincés. Et là forcément, ça perd de son intérêt. Ne pas hésiter à prendre les autres petites rues, à descendre vers les entrées des maisons et hôtels et à regarder la mer et la caldeira de tout là haut. C’est vraiment spectaculaire.

A Pyrgos, il faut flâner dans les rues, mais on peut aussi monter jusqu’au « château », comprendre ruine plutôt, mais c’est assez impressionnant de monter tout en haut du village pour admirer tous les paysages alentours.

Taxi pour le port (inutile d’être plus d’une heure en avance contrairement à ce que vous diront les locaux) puis 3 petites heures de ferry jusqu’au port de Kamarès sur l’île de Sifnos.

Tip : réservez bien en avance votre taxi pour le port l'été, ou bien demandez à la personne qui vous loge qui aura forcément des bons plans. Inutile d'y être plus d'une heure avant, à moins d'avoir envie d'attendre sous un soleil de plomb.

Nous avons choisi de ne pas louer de voiture sur l’île de Sifnos sur laquelle le réseau de bus était sensé être très actif. C’est à peu près vrai, et ça permet de faire un voyage un peu différent. Attention pour autant, on ne se parle pas non plus de bus qui passent toutes les 5 minutes, plutôt toutes les heures. Le trajet coûte entre 2 et 3 euros, et est gratuit pour les moins de 5 ans.

Résultat, bus depuis Kamares jusqu’à Artemonas, et dîner à Artemonas en attendant le bus pour le minuscule et génial port de Cheronissos où nous avons logé.

Cheronissos est un minuscule port de pêche tout au Nord de l’île de Sifnos. Un coin on ne peut plus reculé, un mini-market pour seul ravitaillement et deux tavernes au bord de la plage. En résumé, l’idéal pour des vacances simples et au calme. C’est tellement petit que vous avez toutes les chances de loger à 50 mètres de la plage maximum, voir sur l’eau.

La plage est à la fois touristique (Français quasi exclusivement) et locale avec tous les enfants et ados du coin qui passent leurs journées à sauter du ponton. La taverne sur la plage est familiale, remplie tous les jours et vous régale de bons produits cuisinés maison.

Deux petites villes accessibles en bus, et à 5 minutes l’une de l’autre depuis Cheronissos. On y (re)découvre les villages typiques des Cyclades, murs blancs, toîts, volets, touches de bleu un peu partout, des chats en veux tu en voilà. Le matin au calme, c’est juste parfait.

Depuis Cheronissos, un chemin monte jusqu’au monastère Agios Giorgios. L’aller ne vous prendra qu’une heure, à un rythme plutôt modéré. De là haut, on a une très belle vue sur la mer et sur le port. Le monastère est tout petit mais vaut largement la ballade. Résultat, ça occupe largement une matinée.

En route pour Santa Maria pour y passer plusieurs jours et découvrir la magnifique plage de Laggeri, une vraie merveille, une eau chaude, transparente, une grande baie qui donne l’impression d’être sur un lac, et ce calme …

Tip : on peut s'arrêter bien avant le parking principal pour profiter d'une partie de la plage de Laggeri plus confidentielle. Il y a un tout petit parking de 5-6 places, il faut s'y arrêter, passer par dessus le muret en face et marcher environ 10 minutes pour arriver dans un coin très calme et en partie naturiste. 

Parikia mérite vraiment une visite. Là encore, (re)découvre le charmes d’un village typique des Cyclades, idéalement pas trop tard le matin parce que c’est assez touristique, avec pas mal de restaurants, cafés, magasins de souvenirs, mais l’ensemble est vraiment joli. Surtout, il y a une église byzantine à ne pas manquer.

Le matin, rendez-vous à Lefkès pour prendre le sentier byzantin jusqu’à Prodomos. Il est possible de continuer encore plus loin, mais nous avons adoré cette portion. Les paysages sont magnifiques, les oliviers centenaires, on a une vue dingue sur la mer, et sur la ville de Lefkès au retour. Prodomos est une toute petite ville où vous n’aurez pas forcément besoin de passer un temps fou.

Tips : visiter Lefkès tôt le matin parce qu'ensuite il y a foule ET organisez-vous pour prendre le bus de retour de Prodomos à Lefkès pour ne pas avoir à faire l'aller-retour à pieds. Pour ça, prévoyez 1h15 de rando entre Lefkès et l'arrêt de bus à Prodomos.  

On dit qu’il faut visiter Naoussa tôt le matin et tard le soir. Nous ne l’aurons pas vue de nuit, mais le matin, c’est un régal. Ce petit port a un charme fou et est extrêmement photogénique. Il ne faut surtout pas le rater.

Pas très loin de là, il faut faire un stop sur la plage de Kolymbitres. Là encore, des paysages spectaculaires et uniques, et une eau toujours aussi limpide. Vous pouvez rester sur la partie « principale » de la plage ou vous aventurer un tout petit peu plus loin pour être plus au calme. Oubliez votre serviette à étaler, il s’agira plutôt de grimper sur les petites rochers arrondis par la mer.

Après 5 heures (bien trop longues) de ferry jusqu’au port de Santorin, nous voilà en route pour Perissa et sa plage de sable noir, avant le retour vers Paris le lendemain. Autre ambiance, autre style, mais de quoi finir cette quinzaine au bord de l’eau, sur une immense plage loin d’être trop fréquentée. Ici, restaurants et bars sont légions. Pas forcément fait pour y passer plusieurs jours, mais un petit dernier, c’est parfait.

La plage est immense est très étendue, propice au footing pour certains. Il faut faire cet effort de marcher un peu car la plage est très irrégulière, parfois il n’y a que des galets et parfois il y a un beau sable fin. Il faut chercher le meilleur coin !

J1 à J5 : Santorin

J5 à J9 : Sifnos

J9 à J13 : Paros

J13-J14 : Santorin

Avion aller-retour Paris Santorin pour éviter le ferry depuis Athènes

Location de voiture : indispensable à Santorin et Paros, pas utile à Sifnos. Privilégiez les agences locales qui sont plus souples, plus sympas et moins chères que les agences internationales. Et amusez-vous en Chevrolet Spark ou Fiat Panda, ça suffit amplement pour les routes grecques sur lesquelles la vitesse est souvent limitée à 50 km/h. Les îles sont petites, donc vous ne vous ruinerez pas essence.

Les adresses pour les location : Pyrgos Rent a car à Santorin et Athina Rent a car à Paros. Les deux proposent des sièges auto.

Bus à Sifnos : les horaires ici . Attention toutefois, il n’y a que 9 taxis à Sifnos donc réservez bien à l’avance votre taxi pour votre arrivée ou votre retour au port. Bien à l’avance = plusieurs semaines avant.

Pour les ferrys, il faut idéalement acheter ses billets à l’avance. Les ports sont très bien organisés, la montée et la descente des ferrys sont super fluides. Mon conseil reste de ne pas manger avant de monter, mais chacun fait comme il préfère 🙂 Contrairement à ce que vous pourrez entendre, il n’est pas utile d’être au port une heure ou plus avant le départ de votre bateau. Vous attendrez au soleil pour rien (en tout cas en mode piéton, nous n’avons pas pris le ferry avec voiture).

Pour ceux qui hésiteraient encore, les Cyclades, c’est le voyage idéal pour les enfants, c’est facile, les trajets sont courts et variés, le ferry, c’est drôle pour eux. Les plages sont idéales avec leurs eaux chaudes, transparentes, et on a rarement beaucoup de fond au bord de la plage. Il y a quelques aires de jeux par-ci par là, pas énormément, mais la plage vaut toutes les aires de jeux ! Il y a aussi des chats dans toutes les rues, donc ça plus les anes dans des villes comme Pyrgos, tout est est 🙂

Laisser un commentaire