par lES FENÊTRES D’ICI ou DU BOUT DU MONDE

7 photos, 7 MOMENTS vus d’une fenêtre

Quand on visite un appartement, on se projette, on inspecte les détails, on imagine comment on pourrait l’aménager, qui dormira où, quel meuble ira où. Et on regarde par les fenêtres ce qui nous attend dans ce potentiel nouveau quartier. C’est ce que je fais toujours : je fonce vers les fenêtres. Sans doute un besoin de lumière, d’espace, et de se projeter dans la vie autour de l’appartement, pas juste entre ses murs.

Aujourd’hui de mes fenêtres, j’ai le choix entre la rue, sa vie, ses passants, son bruit, la vie de mes voisins, que l’on s’amuse à imaginer, sans pour autant les épier, et sûrs qu’ils font la même chose; et la vue sur un arbre qui lutte pour se déployer dans une courette, et qui a le mérite d’apporter un peu de vert à notre vie citadine.

Il me semble que c’est le meilleur moment pour faire le tour de quelques autres fenêtres par lesquelles j’ai pu me pencher à travers le monde, pour faire ce petit exercice qui consiste à s’y re-projeter, pour pouvoir imaginer les voyages que, j’espère, nous pourrons refaire très bientôt.

C’est parti pour un petit tour du monde (plutôt à l’Est) en 7 photos …

Paris, Bois de Boulogne, quand le soir se couchait, sur la Seine, depuis la péniche sur laquelle nous avons vécu quelques mois; un moment magique, doux, calme, et un espace libre qui nous fait souvent défaut.

Cette vie sur la Seine mérite d’être découverte, si ce n’est vécue. Se lever le matin, compter le nombre de petits canetons autour de leur maman, observer toutes les couleurs que peuvent prendre le ciel et l’eau, regarder passer les cargaisons de matériaux sur leurs longues péniches plates, et lentes et surtout être éblouis par la luminosité et le soleil. A Paris, tout ça est très précieux.

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Dans les airs, depuis un hublot, vers l’île de Phu Quoc au Vietnam. Le ciel et le soleil avaient tenu leur promesse une fois arrivés à bon port. Cette petite île de moins en moins sauvage réserve de très belles surprises et de beaux moments comme seuls au monde.

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A Bali, près de Ubud, mais à au moins une demie-heure tout de même, un vrai petit paradis, un hôtel de quelques chambres seulement, perdu dans les rizières, dans lequel on se serait cru sur une autre planète. Tout est ouvert, les rizières sont juste là, la nature est envahissante, éclatante, ça fait un bien fou.

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En Russie, Sibérie occidentale, juste en face de la gare de Novossibirsk, le matin du départ pour l’étape suivante qui durera quelques jours, à bord du Transsibérien et de ses 9 288 km jusqu’à Vladivostok. En dessous la même gare, de nuit.

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Dans les airs encore, et toujours depuis un hublot, juste avant l’arrivée à Hong Kong, cette ville trépidante, dense, peuplée, active, où il faudra que je retourne pour en découvrir le côté face, le côté vert.

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Ho Chi Minh City, Vietnam, quartier de Thao Dien, la vue depuis notre balcon, au soleil couchant, le moment de la journée où la ville s’apaise, où le bruit des moteurs s’éteint, où les travaux s’interrompent enfin, pour laisser la place à un peu de calme et à celle belle couleur rose …

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Quelque part entre Novossibirsk et Irkoutsk, à bord du Transsibérien, quand le confinement à bord du train était un confinement choisi, avec des kilomètres et des kilomètres de blanc à parcourir, et jusqu’à trois jours de train pour relier deux villes. Du temps pour réfléchir, lire, parler, se taire, dormir, faire une pause dans le vrai sens du terme.

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A choisir, là tout de suite, je crois que je repartirais pour quelques heures à Bali, dans ces belles rizières, au calme, au chaud, au vert, avec tellement d’espace autour. Et vous ?

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